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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le lapin – le guide complet
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le lapin – le guide complet
Lapiparent débutant, ou au contraire plus averti, vous vous posez sûrement un tas de questions sur votre petit protégé : est-il heureux ? Est-ce que je le nourris bien ? Est-ce qu’il est malade ?…
Je vous propose donc aujourd’hui de faire le point sur les connaissances que nous avons, que ce soit sur le lapin domestique, ou sur son cousin sauvage. Vous êtes prêt.e ? En avant !
Alimentation du lapin
Que mettre au menu de mon lapin ?
Les vétérinaires NAC recommandent un régime naturel, c’est-à-dire basé sur le foin, de verdure et de légumes frais.
Chaque jour, votre lapin devrait consommer l’équivalent du volume de son corps en foin. Mais pas n’importe quel foin ! Afin de lui apporter tous les nutriments dont il a besoin, il est essentiel de sélectionner un foin bien vert, non poussiéreux (pour préserver ses voies respiratoires), avec de longs brins (cela servira à user ses dents) et constitué d’un mélange équilibré de graminées, légumineuses et d’autres variétés de plantes comestibles. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter notre article sur le foin.
Côté légumes, on recommande de donner quotidiennement l’équivalent de 10% de son poids en légumes et herbes aromatiques à votre lapin ; le tout, en 2 repas. Besoin de précisions sur les légumes à donner, et les quantités à offrir ? Rendez-vous dans notre base de données.
Quels légumes proposer en premier à mon lapin ?
Tout d’abord, si votre lapin n’a encore jamais consommé de verdure fraîche, il va vous falloir procéder à une introduction progressive et prudente de chaque légume.
Commencez déjà par attendre les 4 mois de votre lapin, tout désordre intestinal pouvant avoir de lourdes conséquences sur un sujet moins âgé. Ensuite, vérifiez qu’il ait été vacciné contre la myxomatose et la VHD 1 et 2, ces maladies pouvant être transmises par les légumes.
On commence par un petit bout d’un légume, on en donne un peu plus le lendemain, encore plus le surlendemain… Et on continue tant que le transit ne s’emballe pas, jusqu’à atteindre la ration journalière recommandée pour cet aliment (généralement une semaine).
On évite de démarrer par la famille des choux, qui provoquent souvent des ballonnements et autres désordres intestinaux, même chez les lapins habitués à la verdure.
Les légumes doivent être frais, et proposés lavés et séchés, la verdure humide pouvant causer des troubles digestifs aux lapins non encore habitués à la verdure.
Pour démarrer, nous vous conseillons de débuter par des légumes facilement digestibles et généralement appréciés des lapins : endive, fanes de carottes, herbes aromatiques (basilic, menthe, persil, coriandre…), céleri branche et fenouil.
Mon lapin refuse de manger son foin, que faire ?
Tout d’abord, essayez de varier les plaisirs, en lui proposant une autre marque ou un autre type de foin.
Ensuite, essayez de modifier les modes de présentation de celui-ci : dans un râtelier au-dessus de sa litière, ou au contraire posé à même le sol, caché dans une balle à déchiqueter…
Pour certains lapins particulièrement difficiles, remplacer le foin par de l’herbe est une solution (attention cependant, on ne parle pas ici de gazon, mais bien des variétés de légumineuses et de graminées qui poussent à l’état sauvage).
Peut-on remplacer le foin par de l’herbe ?
Oui… et non. Tout d’abord, il faut bien déterminer ce qu’on entend par “herbe” : si vous voulez parler de pelouse/gazon : non, le lapin ne peut pas trouver là l’intégralité des nutriments dont il a besoin.
Si vous parlez plutôt d’herbes folles qu’on trouve dans les prairies, avec du trèfle, du plantain, des pissenlits… Alors oui, à condition que votre lapin soit habitué à la verdure fraîche (il y a sinon un risque non négligeable de diarrhée) et que les herbes en question soient exemptes de pollution ou de produits chimiques (on ne cueille donc pas les herbes qui poussent dans les champs menés en agriculture conventionnelle, ni celles du bord des routes).
Cependant, si vous ne connaissez pas bien les espèces qui poussent dans les endroits où vous faites vos cueillettes, nous vous recommandons chaudement de continuer à proposer du foin à votre lapin, afin de s’assurer qu’il ne manque d’aucun apport nutritionnel.
Quelle eau proposer à mon lapin ?
Votre lapin devrait disposer d’eau fraîche à volonté. Attention, “fraîche” signifie ici changée régulièrement, et non réfrigérée.
En l’absence de problèmes particuliers, et si l’eau courante n’est pas trop dure chez vous, il vous est tout-à-fait possible de proposer de l’eau du robinet à votre lapin.
En revanche, si votre lapin a des problèmes urinaires, ou si l’eau chez vous est particulièrement dure, nous vous recommandons de lui proposer de l’eau de source ou minérale. Laquelle ? Consulter notre comparatif des eaux en bouteille.
Attention, si votre eau est adoucie, celle-ci est impropre à la consommation pour votre lapin : en effet, le calcium de l’eau est alors remplacé par du sodium, qui n’est pas recommandé pour le système rénal de votre petit compagnon.
Puis-je donner des fruits à mon lapin ?
Les fruits constituent une friandise de qualité, toujours appréciée, mais dont la quantité doit être modérée. Tout comme vous ne mangeriez pas une tablette de chocolat complète 2 fois par jour, il faut limiter la quantité et la fréquence à laquelle vous offrez des fruits à votre lapin. Vous souhaitez plus d’informations ? Consultez notre banque de données sur les fruits comestibles.
Dois-je donner des granulés à mon lapin ?
Cela dépend tout d’abord de leur composition. S’il s’agit d’un mélange de granulés avec des graines ou des céréales, non, ils ne sont pas bons pour votre lapin.
S’il s’agit d’extrudés (c’est-à-dire des granulés tous identiques) sans céréales avec une bonne proportion de fibres, ils ne sont pas nocifs, à condition de ne pas en donner plus de 1 à 2% du poids de votre lapin chaque jour (exception faite des lapereaux en phase de croissance qui doivent en avoir à volonté).
Il vous est tout-à-fait possible, avec un régime à base de légumes, de vous passer tout-à-fait des granulés/extrudés qui peuvent être conservés à titre de friandises par exemple.
A noter, le changement de granulés doit s’effectuer de la même manière que l’introduction des légumes, le système digestif étant, chez le lapin, particulièrement fragile et ne supportant pas les changements brusques d’alimentation.
Le pain dur est-il bon pour mon lapin ?
NON. Non, non, non et non. Un lapin est un herbivore strict, il ne consomme pas de céréale, pas de levures, pas de sel ; bref, rien de ce qui constitue le pain.
Vous entendrez parfois que ronger des choses dures (comme le pain rassis) est bon pour les dents de votre animal : c’est FAUX. Le lapin use ses dents grâce à des mouvements de mastication latéraux, mouvements qu’il fait lorsqu’il consomme son foin. Dans le cas du pain, le mouvement de sa mâchoire sera vertical (il broie le pain pour l’avaler) : aucun intérêt pour ses dents !
Mon lapin est en surpoids, que faire ?
S’il bénéficie d’un régime adapté et de suffisamment d’exercice, ce problème ne devrait pas se poser pour votre lapin.
En revanche, s’il s’agit d’un animal qui vivait en cage avec un régime inadapté, il est alors probable qu’il faille penser à un rééquilibrage alimentaire.
Comme pour les humains, si on souhaite maigrir, il faut généralement associer un déficit calorique avec de l’exercice. Mais, comme pour les humains, certains cas sont particuliers (problèmes hormonaux…) et il vaut mieux consulter votre vétérinaire afin qu’il réalise un bilan sanguin et vous oriente vers la solution la mieux adaptée à votre animal.
Habitat du lapin
Comment aménager la cage de mon lapin ?
Commencez par enlever votre lapin de la cage, puis soulevez-la doucement, avant de la mettre à la poubelle.
Plus sérieusement, la cage n’est ni nécessaire, ni recommandée, ni même adaptée à votre lapin. Il a besoin de courir, de sauter, de bouger, pas de se morfondre dans ce qui serait, pour un humain, l’équivalent d’un 5m².
Bref, exit la prison de fortune, optez plus volontiers pour un enclos dont la taille sera mieux adaptée, et laissez la porte ouverte pour que votre pompon d’amour puisse vous montrer tout ce qu’il sait faire !
Mieux encore, offrez-lui la liberté afin qu’il puisse profiter d’autant d’espace qu’il le peut, et devenir le maître des lieux !
De quels accessoires mon lapin a besoin dans son espace ?
Tout d’abord, un bac à litière, rempli d’une litière adaptée. Cela lui permettra de faire ses besoins à cet endroit, et cela rendra votre cohabitation bien plus agréable.
Ensuite, une cabane, à double entrée, pour se sentir en sécurité et pouvoir se réfugier en cas de stress.
Pour le foin, vous pouvez utiliser un râtelier, suspendu ou non, qui vous permettra de proposer les meilleurs brins à votre bébé, sans que celui-ci ne le souille d’urine (ce qui arrive souvent quand on pose directement le foin dans sa litière).
Des jouets pour se défouler, des tapis pour se sentir à l’aise (et pour protéger les pattounes des sols trop durs), un ou plusieurs couchages tout moelleux pour faire des flops… et voilà un lapin heureux !
De quelle surface mon lapin a besoin pour être heureux ?
Si on se base sur le lapin de garenne, qui occupe un territoire allant jusqu’à 4ha (soit 40 000 m²), il va falloir investir dans l’immobilier !
Plus sérieusement, plus grande sera la surface que vous proposerez à votre lapin, et mieux il se sentira. En courant, sautant, en faisant le pitre comme les lapins savent si bien le faire, il pourra vous montrer tous les aspects de sa fascinante personnalité, et vous pourrez alors vivre une relation merveilleuse avec lui.
Comment aménager l’espace de mon lapin ?
En choisissant la liberté pour votre lapin, vous devez veiller à sécuriser l’endroit où il va évoluer : gainez les câbles électriques (pour éviter la tentation de croquer dedans), placez les plantes vertes hors de portée, vérifiez qu’il n’ait accès à aucun objet qui pourrait s’avérer dangereux ou qu’il ne puisse pas grimper sur un meuble trop en hauteur (en passant par exemple d’un meuble à l’autre).
Une fois cela fait, ajoutez quelques accessoires pour son bien-être : un coin WC (aka bac à litière + litière adaptée), une cachette au moins (c’est-à-dire une cabane à double entrée de taille raisonnable), un couchage douillet pour ses siestes postprandiales, des jouets pour se défouler, un râtelier pour stocker son foin et le garder bien propre, une gamelle lourde pour y mettre son eau (exit les biberons qui ne sont pas du tout physiologiques !) et une gamelle ou une assiette pour ses granulés/ses légumes.
Santé du lapin
Quelle est l’espérance de vie d’un lapin domestique ?
Si vous lirez régulièrement des articles faisant mention de 5 à 7 ans, la moyenne réelle tourne plutôt autour de la dizaine d’années.
En effet, ces données, encore fréquemment reprises, sont désormais anciennes, à l’époque où les soins vétérinaires et les connaissances sur l’espèce étaient encore limitées. Nous avons fait de nombreux progrès depuis, et il n’est pas rare que certains lapins atteignent (et dépassent) l’âge de 12 ans !
En outre, n’oubliez pas que, lorsqu’on dit “espérance de vie”, on entend par là durée de vie moyenne et non longévité, le doyen des lapins nous ayant quitté à l’âge de… 18 ans et 10 mois !
Combien de temps vit un lapin de garenne ?
En moyenne, 3 ans ; mais cela est à mettre en relation avec la très forte mortalité des lapereaux : 80% d’entre eux ne dépasseront pas l’âge de 8 mois, victimes des prédateurs, des aléas météorologiques, de la chasse ou des maladies comme la myxomatose.
Notons toutefois que le plus vieux lapin du monde, Flopsy, est décédé à l’âge de 18 ans et 10 mois. Il s’agissait d’un lapin de garenne australien.
Mon lapin doit-il voir le vétérinaire, même si tout va bien ?
Oui, parce qu’il existe 3 maladies mortelles que votre lapin peut attraper, même s’il ne vit qu’en intérieur, et pour lesquelles il n’existe pas de traitement : la myxomatose, la VHD 1 et 2. Il vous est possible de vacciner votre lapin contre ces maux, à raison d’une fois tous les ans. Voilà une excellente raison de consulter votre vétérinaire régulièrement ; il en profitera pour s’assurer que tout va bien par ailleurs (dents, transit…).
Comment prendre soin de mon lapin ?
On ne parle pas ici de soins infirmiers, mais des quelques mesures à prendre pour son bien-être.
En tant que lapiparent, vous serez responsable de la coupe des griffes, du brossage en période de mue (quotidien pour les angoras, les renards et les têtes de lion), de l’hygiène des oreilles (pour les lapins béliers)… Cette liste n’est pas exhaustive, certains lapins nécessitant plus de soins que d’autres.
C’est quoi la pododermatite ?
La pododermatite est une inflammation de la peau des pattes du lapin. Elle apparait généralement chez les lapins évoluant sur des surfaces dures, ou pataugeant dans des litières souillées.
Si vous remarquez une zone dépilée, rouge voire sanguinolente sous les pattes de votre lapin, consultez votre vétérinaire NAC afin d’obtenir le traitement et les conseils adéquats.
Est-ce que les dents des lapins poussent en continu ?
Tout-à-fait, de 1 à 2 mm par semaine en moyenne. C’est la raison pour laquelle il est si important qu’ils les usent grâce au foin qu’ils consomment !
La race de mon lapin a-t-elle une influence sur sa santé ?
Oui.
Un lapin angora par exemple sera plus volontiers sujet aux stases gastriques et aux arrêts de transit qu’un lapin à poils courts.
Un lapin bélier développera plus volontiers des pathologies auriculaires qu’un lapin aux oreilles droites.
Un lapin nain sera généralement plus fragile qu’un lapin de plus grande taille.
Bien sûr, certains individus sans prédisposition génétique développeront ce genre de pathologies quand ceux que tout prédisposaient passeront peut-être à côté. Mais ces tendances existent, et elles doivent être prises en compte lors de l’adoption de votre animal, et toute sa vie durant.
Où trouver un vétérinaire spécialisé ?
Trouver un vétérinaire spécialisé NAC, et a fortiori spécialiste des lapins peut être un peu compliqué.
C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place un annuaire vétérinaire afin que vous puissiez trouver un praticien proche de votre domicile.
Comportement du lapin
Mon lapin doit-il vivre seul ou en groupe ?
Le lapin est un animal grégaire, qu’il soit sauvage ou domestique. La présence d’un (ou plusieurs) compagnons de même espèce est très importante pour le lapin et son équilibre psychique.
Attention toutefois, il faut démarrer et respecter les étapes de la cohabitation avant de mettre deux lapins ensemble ! (le temps que la hiérarchie entre eux s’installe, sans quoi de violentes bagarres risquent d’arriver !)
Pourquoi devrais-je faire castrer/stériliser mon lapin/ma lapine ?
En recourant à la stérilisation ou à la castration, vous éviterez nombre de comportements indésirables : marquage de territoire, agressivité, grossesses nerveuses pour la lapine…
Par ailleurs, saviez-vous qu’entre 50% et 80% des lapines non stérilisées ont, dès l’âge de quatre ans, un cancer de l’appareil reproducteur ? D’évolution rapide mais insidieuse ce cancer a, en l’espace d’un an, la capacité de métastaser au niveau du foie, des poumons ou des reins. Une fois ces organes touchés, le pronostic vital est malheureusement engagé, et l’espérance de vie de votre lapine, fortement diminuée.
Les lapins sont-ils propres ?
Tout-à-fait. Qu’on parle ici de la propreté de leur pelage, ou de leur faculté à utiliser un bac à litière pour se soulager, le lapin est un animal très propre.
En ce qui concerne l’utilisation du bac à litière, il est probable qu’un petit peu d’éducation s’impose puisque son utilisation n’est pas innée, mais tous les lapins domestiques ou presque finissent par être propres, avec encore plus de probabilités pour les animaux castrés/stérilisés.
Au secours, mon lapin détruit tout !
En général, ce comportement est signe d’ennui.
Sécurisez votre logement en gainant vos câbles électriques, en plaçant vos plantes vertes en hauteur, et en bloquant l’accès aux endroits qu’il aime particulièrement détruire, et proposez à votre lapin, en parallèle, des jeux et jouets adaptés à son espèce, un terrier urbain pour creuser, et pourquoi pas un lapirynthe pour se cacher, cela devrait le divertir suffisamment pour qu’il ne pense plus à grignoter vos chaussures.
L’adolescence est également une période assez compliquée en terme de comportement : votre lapin devrait se calmer après sa stérilisation / castration.
Par ailleurs, si votre lapin adulte, stérilisé, et qui était sage, se met soudainement à tout grignoter, pensez à faire vérifier ses dents chez un vétérinaire, une douleur ou un abcès dentaire pouvant provoquer cette frénésie de grignotage.
Comment savoir si mon lapin est heureux ?
Bien qu’il ne parle pas, le langage corporel du lapin est particulièrement développé. A force de binkies, de flops, de mordillages… Il vous fera comprendre qu’il se sent particulièrement bien à vos côtés.
Et, si vraiment c’est l’amour fou entre vous, il se peut même qu’il se laisse aller à vous faire quelques léchouilles ! (je vous rassure quand même, d’autres vous aimeront de tout leur cœur sans jamais s’abaisser à ça… Faudrait pas pousser quand même !)
La race du lapin a-t-elle une influence sur son caractère ou son comportement ?
Pas vraiment.
Si les petits lapins sont généralement plus speed et plus nerveux que les géants qui sont plus posés et patachons, il y a des exceptions partout.
Des nains peuvent être particulièrement cools, quand un géant peut se transformer en Flash Gordon 10h/j.
Au-delà de la taille, la race elle-même n’a pas d’influence sur le caractère ou le comportement des lapins. Un bélier est tout aussi joyeux, drôle, caractériel et têtu qu’un lapin aux oreilles droites ; un hotot aime autant les papouilles qu’un lapin papillon…
Ne vous fiez donc pas au seul aspect physique d’un lapin pour déterminer son caractère. Si vous recherchez un compagnon avec un caractère ou un comportement précis, le mieux est de vous adresser à un refuge afin d’adopter un adulte stérilisé au caractère défini et fixé.
Reproduction chez le lapin
A quel âge les lapins sont-ils fertiles ?
En moyenne, dès 3,5 mois pour le mâle, 4 mois pour la femelle, cet âge pouvant varier selon les individus.
Combien de temps dure la gestation chez le lapin ?
Entre 28 et 32 jours. A ce terme, la maman mettra au monde entre 4 et 12 petits.
A noter, la maman est fertile dès la mise bas et peut tout-à-fait avoir une seconde portée une trentaine de jours plus tard ! Il est donc essentiel de séparer la maman et ses petits de tout mâle afin qu’elle assure leur allaitement jusqu’au sevrage.
A quel âge un lapin est-il sevré ?
L’âge moyen du sevrage est de 8 semaines ; mais, là encore, il ne s’agit que d’une moyenne. Comme pour les bébés humains, certains lapereaux auront besoin d’un peu plus de temps, en particulier s’ils souffrent d’un déficit pondéral.
La reproduction écarte-t-elle les risques de cancer ovario-utérin chez la lapine ?
De nombreuses études ont été réalisées sur le sujet, et toutes ont montré que… non.
On a également démontré que la reproduction ne mettait pas fin aux comportements sexuels indésirables chez le lapin, qu’il s’agisse de marquage, d’agressivité ou de saillies frénétiques pour le mâle.
La reproduction est donc un choix que VOUS faites, et en aucun cas un besoin quelconque de vos animaux ; quoiqu’il en soit, pour leur santé, il sera de toute façon nécessaire de les stériliser après la gestation.
A quel âge faire stériliser / castrer mon lapin ?
On conseille de pratiquer cette intervention avant l’apparition des premiers comportements sexuels, soit entre 6 et 9 mois. Selon les races et les individus, cette chirurgie peut être pratiquée à partir de 4 mois.
Notez qu’il n’y a pas d’âge limite à une stérilisation / castration, seul l’état de santé de l’animal importe.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire NAC.
Collerette et body après une stérilisation, clinique Globul’Vet par le DR Marie Mélin
Informations diverses sur les lapins
Quel est le nom scientifique du lapin ?
Oryctolagus pour le lapin commun, et Oryctolagus cuniculus pour le lapin de garenne.
Quant aux lapins domestiques de toute race, il s’agit de Oryctolagus cuniculus domesticus (logique quand on sait qu’ils sont issus d’une sélection à partir des lapins de garenne).
Le lapin est-il un rongeur ?
Non, c’est un lagomorphe ! (du grec ancien λαγώς , lagôs (« lièvre ») et μορφή , morphê (« forme »))
La distinction entre ces deux espèces se situe au niveau du nombre d’incisives : les rongeurs en ont 2 paires, quand les lagomorphes en ont 3 (la deuxième paire étant située en retrait de la première sur la mâchoire supérieure).
Par ailleurs, les rongeurs ont un régime à tendance omnivore, tandis que les lagomorphes sont des herbivores stricts (ils ne consomment pas de céréales, de lait…)
Combien de races de lapins existe-t-il ?
Il en existe de nombreuses races de lapins : une soixantaine pour être précis.
Chez les lapins sauvages, on distingue : le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus, Europe), le lapin du Bunyoro (Poelagus marjorita, Afrique Centrale), le lapin des îles Amami (Pentalagus furnessi, Japon), le lapin de Bachman (Sylvilagus bachmani, Ouest de l’Amérique du Nord), le lapin de Diaz (Romerolagus diazi, Mexique), le lapin pygmée (Brachylagus idahoensis, Amérique du Nord)… et bien d’autres !
Chez le lapin domestique, nous avons les lapins nains (moins de 2 kgs) : le nain de couleur (hollandais, hotot, arlequin, havane, rohen…), le lapin nain angora (dont les poils extrêmement fins poussent en continu), le lapin nain rex (dont les poils sont particulièrement courts), le lapin nain renard (qui des poils longs et lisses), le lapin nain bélier (avec ses oreilles tombantes), le minilop (une variété de minilop porteuse du gène du nanisme), le lapin nain satin (dont le poil est magnifiquement lustré), le lapin nain tête de lion (qui a une belle crinière de poils longs)…
Les lapins de plus grande taille (entre 2 et 6 kgs) : Fauve de Bourgogne (de magnifiques rouquins), papillon (blanc et noirs), russe (ça, c’est Bobby), feu havane, feu, le lapin bélier anglais, le lapin bélier français…
Et enfin, les géants (6 kgs et +) : le géant des Flandres (coucou Napoléon) et le géant Papillon.
Quelle est la différence entre un lapin et un lièvre ?
Bien que similaires sur de nombreux points, lièvres et lapins appartiennent à des espèces différentes, et leur reproduction est impossible.
Leurs différences ne sont pas seulement physionomiques (le lièvre étant plus grand, plus longiligne, il a de longues oreilles quand celles du lapin sont plus courtes…), mais également chromosomiques (le lapin a 44 paires de chromosomes, contre 48 pour le lièvre) et comportementales (le lapin vit en groupe, et dans des terriers, quand le lièvre est solitaire et se cache plus volontiers dans des buissons).
Par ailleurs, si les lapereaux naissent nus et aveugles, les levrauts, eux, sont recouverts de poils et en capacité d’ouvrir les yeux dès la naissance.
Différence entre le garenne et le lièvre
Quelles sont les caractéristiques physiques d'un lapin ?
Déjà, deux grandes oreilles ; un petit museau en forme de V qui se fronce de haut en bas ; une queue très courte formant un adorable pompon au bas du dos ; un corps ramassé, trapu ; deux grands pieds lui permettant de sauter jusqu’à 1 m de haut, et de courir jusqu’à 40 km/h ; des yeux placés sur les côtés d’une adorable bouille qui lui permettent de voir à presque 360°.
Quand a-t-on domestiqué le lapin ?
C’est au XVème siècle que les Européens ont commencé à domestiquer les lapins pour leur chair. A l’époque, les sujets étaient très proches du lapin de garenne, et on leur laissait peu d’espace pour optimiser le nombre d’individus par m², et pour les rendre plus gros (d’où le clapier).
En 6 siècles, les choses ont bien évolué, les lapins n’étant plus seulement élevés pour leur chair ou leur fourrure, leur habitat se libérant progressivement de la cage, et des dizaines de races ayant vu le jour !
Quand est apparu le lapin nain ?
Les premiers lapins nains, qui devinrent les premiers lapins de compagnie, firent leur apparition à la fin du XIXème siècle en Angleterre. Il s’agissait de lapin dits polonais, probablement en raison de leur sélection à partir des plus petits lapins de Pologne.
Il faudra cependant attendra le milieu du XXème siècle pour que la race du lapin nain se stabilise et pour que celui-ci s’impose en tant que lapin de compagnie.